Une unité de valorisation organique

L’unité de valorisation organique pourrait comprendre deux installations :

• une installation pour réceptionner les déchets alimentaires collectés séparément sur le bassin versant. Ceux-ci seraient conditionnés sur place avant transfert. Les déchets alimentaires ne seraient pas mélangés avec les ordures ménagères résiduelles ;
• une installation de tri-préparation pour séparer les ordures ménagères résiduelles en 3 fractions valorisables : fraction organique résiduelle, métaux et fraction combustible résiduelle composée de déchets « secs » non-recyclables en l’état actuel des techniques disponibles.

Les déchets alimentaires préparés par l’unité de valorisation organique seraient transportés vers des installations de valorisation (par méthanisation et/ou compostage) extérieures au Syctom. La fraction organique résiduelle issue du tri-préparation pourrait être valorisée énergétiquement via une cométhanisation avec des boues d’épuration issues du SIAAP (projet Cometha), sans retour au sol. La fraction combustible résiduelle serait conduite vers l’unité de valorisation énergétique.

Une plateforme fluviale

Une plateforme fluviale serait créée en bordure de Seine, avec un portique pour la manutention des conteneurs. La plateforme fluviale serait reliée au centre du Syctom à Ivry/Paris XIII par un tunnel permettant le transport par navettes des différents flux (déchets alimentaires, mâchefers, fraction organique résiduelle, etc.). Une zone de stockage serait intégrée dans l’emprise du centre de valorisation des déchets ménagers pour la gestion de l’ensemble des conteneurs.